Jean-Paul Duruisseau
Triste nouvelle, notre collègue Jean-Paul Duruisseau est décédé à 80 ans.
Pionnier du calcul formel, pionnier de Linux, c’est aussi grâce à lui qu’Internet est arrivé au Laboratoire de Modélisation en Mécanique vers 1992.
Ancien de l’ENS Saint Cloud, il était agrégé de Mathématiques et avait fait un DEA d’astrophysique à Paris VI.
Ses premiers travaux portaient sur les singularités en Relativité Générale (il a soutenu en 1979 sa thèse de doctorat d’Etat en Physique) et la théorie gravitationnelle et électromagnétique à cinq dimensions.
Arrivé ensuite au LMM fin des années 80, il s’est intéressé avec Henri Cabannes puis Renée Gatignol à la théorie de Boltzmann discrète. Il a notamment utilisé un des premiers logiciels de calcul symbolique Macsyma pour construire des solutions exactes. Utilisant toujours le calcul formel (muMath, Derive, Maple...) il a trouvé des techniques pour accélérer le calcul de l’onde de choc devant en obstacle supersonique.
Il était devenu professeur en 1995 à la suite de Daniel Euvrard.
Il était très investi dans l’enseignement, il enseignait les méthodes et les outils numériques et a développé des salles de TP en Linux dont il était responsable.
Son bureau était toujours rempli d’étudiants. Il était passionné d’informatique et de PC, j’avoue qu’il m’a fait découvrir DOOM.
Nous appréciions tous son dévouement pour l’Université et le Laboratoire, son humanité et sa bonne humeur.
Christiane,
Laurence et Sylvie, ses filles ;
Kévin, Raphaël, Léa et Louis, ses petits-enfants,
ont la douleur de vous annoncer
que Jean-Paul Duruisseau-Aloyd s’est éteint
samedi 13 janvier 2024 dans sa 81-e année.
Les personnes souhaitant lui rendre un dernier hommage peuvent se rendre au funérarium de l’hôpital de Bligny vendredi 19 janvier à 14h30. L’inhumation s’ensuivra le même jour à 15h30, au cimetière du Bois des Petits, 77 rue du Champ de l’Epine à Marcoussis (91)
Selon les volontés de la famille, au lieu de fleurs, nous serons sensibles à un don au nom du « Centre hospitalier de Bligny-service unité de soins palliatifs ».
Pierre Alais
Nous avons appris avec tristesse la disparition le 15 février 2023 de notre ancien collègue et ami Pierre Alais.
Au-delà de l’ami, je me permets de donner quelques éléments de son parcours.
Après de brillantes études (prix au concours général, Ecole Normale Supérieure, Agrégation), Pierre s’est lancé dans la recherche et après un passage au Caltech, il a rejoint la Faculté des Sciences de Paris (ancêtre de l’UPMC et SU). Il y a fait toute sa carrière en commençant par une thèse soutenue en 1963. Nous associons tous son nom à l’acoustique sur le site de Saint-Cyr mais, à ses débuts, il a exploré d’autres champs : calcul analogique (simulation de la structure de la Peugeot 204), magnétohydrodynamique (Oscillations d'Alfvèn dans le sodium liquide)… Ses travaux ont ensuite porté sur l’acoustique, en particulier sur l’imagerie dont il a exploré de nombreuses facettes : holographie, échographie avec le développement d’un des premiers échographes utilisant une barrette, contrôle non destructif, imagerie acoustique sous-marine, imagerie aérienne… avec à chaque fois la réalisation de nombreux dispositifs expérimentaux qui l’ont conduit à déposer plusieurs brevets. En parallèle, il s’est investi dans l’enseignement avec en particulier, la création d’un DEA d’acoustique d’abord à Alger puis à Paris en 1978.
Nous avons tous le souvenir d’un collègue passionné par son métier et ayant cherché à transmettre sa passion à ses collègues et nombreux élèves. Nos pensées vont à sa famille, notamment à ses quatre enfants.
Pascal Challande
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Dominique Leguillon
C’est avec tristesse que ∂’Alembert relaie l’annonce de Catherine Drouet sa compagne: Dominique Leguillon vient de disparaître, il allait avoir 75 ans en janvier 2024. Fils de mécanicien de transatlantiques puis du France, Dominique Leguillon, Havrais d’origine, était un fin régatier. Il est entré en 1977 au Laboratoire de Mécanique Théorique (qui deviendra Laboratoire de Modélisation en Mécanique) en tant qu’ingénieur CNRS, il s’occupait d’informatique, du BULL Mini 6 (fleuron français des années 85) puis des Apollo (Motorola 68020). Menant une activité scientifique importante autour du calcul numérique (sa thèse d’Ingénieur encadrée par Henri Cabannes portait sur la résolution des équations de Boltzmann sur réseau, publiée dans un CRAS en 1977), il a ensuite beaucoup travaillé avec le logiciel MODULEF d’éléments finis en Fortran (développé par l'INRIA dans les années 70). Il était détaché Directeur de Recherche en 1994 puis intégré Directeur de Recherche en 1999 en section 9 du CNRS. Il était connu pour ses travaux sur les singularités, en particulier avec Evariste Sanchez-Palancia (Computation of Singular Solutions in Elliptic Problems and Elasticity. John Wiley & Sons, 1987) et les problèmes de fractures, il a un peu travaillé avec Jean-Baptiste Leblond et beaucoup avec Eric Martin LCTS Bordeaux INP et Aurélien Doitrand METIS CNRS INSA Univ Lyon. Son article avec Pierre Ladevèze SIAM J. Num. Anal. en 1983 était précurseur et inspirateur des estimations d’erreur a posteriori. Son article "Strength or toughness? A criterion for crack onset at a notch", Eur. J. Mech. A/Solids, 2002 est peut être son article phare. Le critère couplé qu’il y a défini permet de traiter des problèmes sur lesquels la mécanique classique de la rupture bute depuis longtemps. Il a rencontré un accueil très favorable dans la communauté et de nombreux chercheurs s'y sont intéressé. Il a ainsi noué de nombreuses collaborations internationales et aussi de nombreuses collaborations avec des expérimentateurs. Ceci a engendré chez lui un intérêt croissant pour les comparaisons à l'expérience, très sensible dans ses publications récentes. Bien qu’en retraite depuis 2014, il était émérite en cours de renouvellement et toujours très présent au laboratoire où il avait une activité scientifique très soutenue.
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C’est avec une infinie tristesse que nous faisons part du décès de notre collègue et amie Hélène Dumontet le 25 août 2022.
Formée en mathématiques, puis en mécanique à l’Université Pierre et Marie Curie, Hélène Dumontet obtient en 1983 un Doctorat de 3e cycle préparé au Centre de Mathématiques Appliquées de l’Ecole Polytechnique sous la direction de Georges Duvaut. Chargée de Recherche au CNRS au Laboratoire de Modélisation et Mécanique des Structures (CNRS - Paris VI - ENSAM - ENS Cachan) de 1983 à 1995, elle obtient en 1990 un Doctorat d’Etat ès Sciences Mathématiques. En 1995, elle devient Professeure à l’Université Cergy-Pontoise, enseigne au sein de l’Institut Universitaire Professionnalisé de Génie Civil, dont elle est directrice-adjointe de 1998 à 2005, et effectue sa recherche au Laboratoire de Modélisation Matériaux et Structures (CNRS - UCP - UPMC), dont elle est directrice-adjointe de 2003 à 2005. En 2005, elle rejoint l’UFR d’ingénierie de l’Université Pierre et Marie Curie et l’Institut d’Alembert, et prend en 2007 la direction du Département de la licence d’Ingénierie Mécanique, dont elle accroît considérablement l’attractivité, puis du Département des Licences de Mécanique et d’Electronique. Membre du Comité de Pilotage Réseau Figure (Formation en InGénierie d’Universités de Recherche) dirigé par Robert Chabal, elle participe à la première vague de création de Cursus Master en Ingénierie en fondant en 2010 avec Yves Berthaud à l’UPMC le premier CMI de France, formation désormais pérenne qui a récemment reçu le label EURACE de diplôme européen d’ingénieur, et qui a été le laboratoire de riches réalisations pédagogiques pionnières qui ont essaimé depuis partout en France.
Défenseuse d’un enseignement de la mécanique ancré dans les mathématiques, elle a consacré sa carrière au rayonnement de la recherche et de l’enseignement en Mécanique ainsi qu’à la formation de générations d’étudiants à qui elle a enseigné les beautés de cette discipline. En matière de recherche, et entre autres contributions, les travaux d’Hélène Dumontet sur les effets de bord en homogénéisation des composites constituent une référence incontournable en modélisation par approche asymptotique du comportement des matériaux hétérogènes.
Hélène Dumontet était une personne remarquable et très attachante ; son dévouement pour les communautés enseignante et étudiante était exceptionnel, aussi bien pour assurer le bon fonctionnement des formations, notamment dans les contextes perturbés de ces dernières années, que pour ses capacités d'écoute et d’accompagnement et d’encouragement des étudiants tout au long de leur parcours, ou pour assumer des tâches d’intérêt général au service de l’ensemble des collègues.
Elle restera présente à nos côtés, dans nos pensées, et au travers des actions qu’elle a accomplies et qui seront poursuivies. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille, ses amis et collègues, et prenons part à leur peine.
La cérémonie d'Adieu à Hélène se déroulera en plusieurs temps le lundi 5 septembre.
Un hommage lui sera rendu de 9h à 10h dans l'amphithéâtre 44 du Campus Pierre et Marie Curie de Sorbonne-Université (4 Place Jussieu, Paris 5e).
Un hommage a été rendu à l'ouverture du Congrès Français de Mécanique à Nantes le 29 Août
Si vous souhaitez écrire un message à la mémoire d'Hélène, un livre est à votre disposition dans les bureaux de la Direction de l'UFR, couloir 55-65, 2ème étage.
Vous pouvez aussi écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. qui transmettra à la famille.
voir aussi sur https://sciences.sorbonne-universite.fr/faculte/ufr-instituts-observatoires-ecoles/ufr-dingenierie.
Présentation de NEO
• NEO est une plateforme pédagogique permettant d’assurer en e-learning la formation obligatoire en
matière de risques professionnels de tout nouvel entrant des unités CNRS.
• Cette formation est constituée de différents modules indépendants qui traitent chacun d’un risque
particulier. Le choix des modules à suivre est déterminé préalablement par l’assistant de prévention
de votre unité en fonction des risques présents dans votre environnement de travail. Chaque module
se termine par un QCM. Une attestation de formation est délivrée à la fin de la formation.
Important : est considéré comme un « entrant », une personne qui vient d’arriver dans l’unité quelle
que soit son statut, son employeur et son expérience passée. Néanmoins, une personne qui n’est pas
identifiée comme un nouvel entrant peut toutefois suivre la formation dispensée.
Chambre Anéchoïque - Plateforme Sorbonne Université
Présentation
La chambre anéchoïque de l'Institut Jean Le Rond ∂'Alembert a un volume utile de 240 m3 pour une surface au sol de 42 m2 et une fréquence de coupure à 80 Hz. Le champ libre est assuré par des dièdres de laine de Polyester d'1 m de profondeur, en plus d'un découplage vibratoire du bâtiment.
La chambre anéchoïque et sa salle de contrôle sont en tour 44 au niveau SB, ce qui permet un accès facile par véhicule.
Equipement
- Microphones, accéléromètres, vibromètre, marteaux d'impact
- Table tournante (contrôlable à distance)
- Multipaires audio: 1 boitier niveau ligne avec 16 XLRf - 8 XLRm et 1 boitier de puissance avec 8 speakon
- Cartes son 16 entrées
- Carte d'acquisition jusqu'à 20 entrées
- Câbles XLR, BNC, etc
- Pieds de microphone
Règlement Intérieur
L'utilisation de la chambre anéchoïque nécessite, au préalable, l'acceptation du Règlement Intérieur.
Demande de Réservation et de Devis
Pour toute demande de réservation et de devis (interne ou externe à Sorbonne Université), merci de remplir le formulaire en ligne suivant: https://inscriptions.sorbonne-universite.fr/lime25/index.php/262726
Contacts
- Responsable Scientifique: Jean-Loïc Le Carrou
- Responsable Technique: Benjamin Véron
- Responsable Administratif et Facturation: Simona Otarasanu
Quelques Images
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| Crédit: Pierre Kitmacher | Crédit: Benoît Fabre |
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| Crédit: Claudia Fritz | Crédit: Benoît Fabre |